La prescription et la délivrance des médicaments vétérinaires.

La prescription et la délivrance des médicaments vétérinaires.

Concernant les vétérinaires, le diagnostic est un préalable obligatoire à la rédaction de l’ordonnance qui matérialise leur prescription.

Le renouvellement ou non de l’ordonnance est prévu lors de sa rédaction et est limité dans le temps.

La délivrance du médicament peut alors être faite soit par le pharmacien soit par le vétérinaire prescripteur (le vétérinaire ayant une officine fermée).

Il est interdit au vétérinaire comme au pharmacien de délivrer un médicament vétérinaire soumis à prescription sans ordonnance.

Il est également strictement interdit au vétérinaire de refuser de remettre l’ordonnance qu’il vient de rédiger au détenteur de l’animal au motif que celui-ci pourrait se faire délivrer les médicaments ailleurs que chez lui.

Il est enfin strictement interdit au pharmacien de substituer un médicament vétérinaire par un autre, sauf mention contraire sur l’ordonnance.

Il est essentiel que chacun respecte la réglementation en vigueur en toutes circonstances.

De plus, le vétérinaire exerce une profession réglementée, notamment par le code de la Santé Publique et par le code Rural. Sa responsabilité professionnelle et sa responsabilité civile sont engagées à chacun de ses actes médicaux et chirurgicaux.

N’exigez pas de lui :

-de rédiger un certificat de bonne santé sans avoir examiné votre animal

-de certifier une vaccination contre la rage sans établir de passeport européen

-de délivrer un médicament lors d’un renouvellement d’ordonnance établie par un autre vétérinaire que lui

-de délivrer un médicament sans qu’il ait examiné l’animal ou hors du cadre du bilan sanitaire et du protocole de soins

-de prescrire un médicament à usage humain alors qu’il existe un médicament vétérinaire identique ou équivalent

-de certifier un acte qu’il n’a pas personnellement pratiqué

- de signer un certificat d’exportation sans voir les animaux, d’attester un décès sans avoir examiner le cadavre de l’animal ou d’établir un certificat vétérinaire d’information préalable à un abattage d’urgence sans examiner l’animal

Vous lui feriez courir le risque de sanctions graves et les documents en votre possession n’auraient aucune valeur légale.